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27 août 2018 1 27 /08 /août /2018 14:24

Chers parents, la rentrée des élèves au XXII° Collège de l’Isle-Jourdain
se déroulera selon le planning ci-dessous :


 LUNDI 3 SEPTEMBRE à 8h30 : ACCUEIL DES CLASSES DE 6°
- 8h30 : accueil des élèves et des parents par l’équipe de direction
- 9h00 : appel des élèves et prise en charge par les équipes pédagogiques.
Les parents seront accueillis dans les classes jusqu’à 10h30.

 


 LUNDI 3 SEPTEMBRE à 10h00 : ACCUEIL DES CLASSES DE 5°
- 10h00 : accueil des élèves et des parents par l’équipe de direction
- 10h30 : appel des élèves et prise en charge par les équipes pédagogiques.


Les parents seront accueillis dans les classes jusqu’à 11h30.


XXII° COLLEGE : Organisation de l’accueil des élèves
pour la rentrée 2018-2019
XXII° Collège
Route de Rozes
32600L’Isle –Jourdain
0320740f@ac-toulouse.fr
Tél : 0531003280

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11 août 2018 6 11 /08 /août /2018 09:29

 

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17 juin 2018 7 17 /06 /juin /2018 09:20

Notre analyse pour alerter au sujet d'une solution qui nous inquiète.


La solution présentée par la Région que nous analysons ici fait suite à la concertation concernant la répartition des élèves scolarisés aux collèges et au lycée de l'Isle-Jourdain achevée au mois d'avril dernier.

Nous estimons que cette solution prolonge et augmente les problèmes actuels, ceci jusqu'au 22ième et nouveau collège, ratant ainsi l'occasion d'une remise à plat devenue manifeste à nos yeux : sécurité des élèves, rythme de la journée, projection après 2019.

Le département gersois, en charge de la construction du nouveau collège, avait la possibilité
d'intégrer toutes ces problématiques durant son étude depuis plusieurs années et donc bien avant que la Région n'en soit en charge depuis le 1er janvier.


C'est comme d'habitude avec les principes suivants que la FCPE s'exprime sur cette question :
➢ Un principe d'égalité d'accès à l'enseignement public et gratuit pour tous les élèves.
➢ Une attention particulière quant au rythme de l'enfant durant sa journée de scolarisation.
➢ Une gouvernance qui implique les parents, membres de la Communauté Éducative.


En synthèse cette solution est très simple : rien ne change car elle rajoute 4 navettes de l'actuel
parking vers le nouveau collège. Les impacts immédiats sont les horaires du nouveau collège avec une rentrée à 8H35 et très probablement un début de cours vers 8H45 pour une sortie vers 17H10.


Ses inconvénients :
• La situation actuelle n'a pas été analysée au regard de critères simples.
• Les problématiques de sécurité sur le parking de musique et le transfert des élèves qui
devront monter dans les navettes-nouveau collège ne sont pas prises en charge clairement.
• Le temps de parcours des élèves pour le nouveau collège, supérieur à 1H le matin comme le
soir, pour des distances pourtant faibles, révèle un manque de rationalisation.
• La problématique de la rentrée de sept 2019 n'est pas nettement projetée : le rajout des
élèves de 4° et 3° en sept. 2019 aux 150 élèves de 6° et 5° pour sept. 2018 ne semble pas
avoir été réellement quantifiée.
• L'amplitude journalière va être réduite : des impacts au niveau des futurs emplois du temps
comme de la pause méridienne vont dans le mauvais sens.
• La solution est basée sur le principe que le temps de transport par les navettes sera de 15
mins : nous pensons que cette hypothèse rend la solution fragile.


L'opportunité ratée :
• Une amplitude horaire journalière plus large permettrait aux lycéens de bénéficier d'emplois
du temps et d'options plus efficaces qu'aujourd'hui.
• Les transports intra-muros à l'Isle-Jourdain doivent être repensés.
• 7 parcours de bus vont passer devant le nouveau collège sans s'y arrêter alors que 9 places
de bus y ont été prévues lors de la conception de l'établissement.
• Certains élèves monteront dans le bus à 7H25 et débuteront leur cours à 8H45, soit1H20 de
temps de transport le matin, à quoi s'ajoutera 1H le soir !


C'est pourquoi nous formulons deux propositions concrètes pour préparer le futur proche :
1. Qu'un bilan concerté soit fait fin sept. au regard d'indicateurs précis : temps de parcours dans
le bus / heures d'arrivée en cours / temps de pause méridienne
2. Que la FCPE soit associée à l'élaboration d'une future solution devenue nécessaire


La FCPE lisloise, juin 2018

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 23:53

 Bonjour à toutes et à tous,

 

Le congrès national de Brest des 19,20 et 21 mai 2018 a décidé lors de l’examen des motions que la FCPE participerait à la

manifestation du 26 mai 2018.

 

Le rendez-vous aura lieu à 11 heures place de La Libération à Auch.
Puis, «une déferlante unitaire» partira de l'escalier monumental en direction du jardin Ortholan où se tiendra un pique-nique.
Car, fait nouveau, ce ne sont pas moins de 40 associations qui appellent à ce rassemblement !

Ci-joint la motion en lien à télécharger ci-dessous.

/editor_images2/image_47822ed0/files/Motion-Journ%C3%A9e%20du%2026-05-2018.pdf



Vous trouverez ci-joint également le lien à télécharger des autres motions adoptées lors du congrès national de la FCPE.


Ci-joint les motions en lien à télécharger ci-dessous.
/editor_images2/image_47822ed0/files/motions%20vot%C3%A9es.pdf


Nous vous invitons à venir nombreux, 

Très cordialement, 
Le bureau de la FCPE32

Se désinscrire de la liste

2 rue Irénée David, AUCH, 32000, France

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11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 13:51

Un tutoriel élaboré par la FCPE concernant la demande de bourse en ligne :

https://drive.google.com/file/d/1PVm4xFG6eWRnjPU5F0GKDe32L1JHkH5Z/view?usp=sharing

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1 mai 2018 2 01 /05 /mai /2018 22:01

Communiqué de presse
30 avril 2018
Laurence Guillermou
chargée de communication

T : 01 43 57 16 16
M : 06 82 81 40 82

108/110, avenue Ledru-Rollin
75544 Paris Cedex 11
Pour un service public de l’orientation au service de tous !
La FCPE a rencontré le collectif des personnels de l’ONISEP ainsi que les psychologues de l’Education nationale de la FSU, mobilisés contre les attaques répétées faites au service public de l’orientation.
Suite à ces rencontres et à notre attachement à ce service public, la FCPE réaffirme la déclaration suivante, prise lors de son conseil d’administration national du 15 avril :
La FCPE a pris connaissance du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel et notamment de la volonté du gouvernement de transférer aux régions la mission d’information des publics scolaires et étudiants. Cette nouvelle disposition fait peser sur l’ONISEP le risque du démantèlement de son réseau. A cela s’ajoutent les questions relatives à l’égal accès de tous les jeunes à une information complète et de qualité en tous points du territoire.
Parallèlement, l’avenir des CIO est rendu encore plus incertain. La FCPE s’oppose à ce démantèlement progressif d’un service public de l’orientation qui méritait d’être renforcé nationalement. Elle l’a fait savoir en CSE et continuera à mener ce combat à tous les niveaux.

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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 16:09

Communiqué FCPE L'isle-Jourdain - Concertation 22ième collège

Une concertation "Peut mieux faire".

 

Le CDEN, Comité Départemental de l’Éducation Nationale, instance consultative sur toute question relative à l'organisation et au fonctionnement du service public d'enseignement dans le département, doit se réunir cette fin de semaine, vendredi 16 mars, afin d'entériner l'ouverture du 22ème collège du Gers  pour la rentrée 2018 sur la commune de l'Isle-Jourdain.

Lors d'une réunion de présentation par le Comité de Pilotage du Projet, en novembre 2017, de nombreux parents d'élèves ont fait part de leur incompréhension tant sur le principe de la sectorisation des élèves, que sur les problèmes liés aux transports scolaires et donc la circulation dans la commune, que sur l'offre d'enseignement, réduite car certaines options ne seraient pas proposées dans les deux établissements.

A l'issue de cette réunion, la FCPE de l'Isle-Jourdain a souhaité ouvrir une phase de concertation avec le CD32 (la collectivité territoriale du département en charge des collèges), afin de s'emparer (enfin! ) de ce projet d'ampleur.

Cette concertation ouverte en janvier 2018, soit 6 ans après le lancement du projet et suite à une alerte des parents d'élèves FCPE en mars 2012, fut cependant très rapide et succincte, au grand regret de la FCPE. Elle a cependant permis d'apporter une nouvelle réflexion sur le principe de sectorisation des élèves dans les deux collèges. Initialement basée sur une sectorisation par écoles d'origine, le CD32 a présenté ce mercredi 7 mars une proposition basée plutôt sur le principe de l'adressage. Cette proposition a été soumise par le biais d'un questionnaire internet en ligne (durant ce weekend du 11 mars car le délai l'obligeant!) et reçoit une forte approbation des parents qui la jugent plus cohérente que l'initiale de novembre. Bien que cette sectorisation par adressage soit une amélioration importante dont nous devons nous satisfaire (délai de concertation trop court), le principe de mixité a été, selon nous, négligé car ¾ des l'Islois seront affectés au collège Louise Michel.

De plus, les représentants de parents d'élèves auraient aimé aller au delà d'un dialogue sur le seul périmètre de cette répartition. Par exemple, les questions d'options mais également de transports scolaires, de circulations douces des jeunes collégiens au travers de la ville, restent encore inachevées et d'après nous doivent être l'objet de précisions.  

La concertation qui s'achève aurait pu se faire en bonne intelligence depuis 6 ans, et bien que nous la qualifions de "peut mieux faire" nous restons convaincus que de futures concertations pourront bénéficier de l'expérience qui s'achève aujourd'hui. Nous rappelons donc que la FCPE est toujours disponible pour un dialogue continu qui permet d'aborder dans un esprit ouvert et sincère les problèmes avant qu'ils ne soient trop lourds à traiter. Deux propositions pour préparer ce futur :

  1. que des concertations continuent de se tenir avec la Région pour les transports et la Mairie de l'Isle-Jourdain pour les déplacements intramuros (pistes cyclables par exemple....).

  2. qu'à l'automne 2018, nous puissions ensemble tirer un 1er bilan de la rentrée de septembre 2018 et décider d'éventuelles mesures d'intérêt général et pour celui de nos enfants.

La FCPE lisloise, et départementale, espère également qu'à l'avenir, de tel projet, l'ouverture d'un établissement scolaire du premier ou du second degré, soit porté en amont par tous les acteurs locaux dès le lancement sur le papier. Souhaitant par exemple que le futur 23ème collège du Gers, fasse l'objet d'une grande concertation globale, plus participative !

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8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 18:47

Communiqué de presse
8 mars 2018 - FCPE

Le 15 mars : les parents dans la rue aux côtés des jeunes
Sélection déguisée, conseils de classe stigmatisants, manque de place chronique dans l’enseignement supérieur... comme les 1er et 6 février derniers, la FCPE appelle les parents à se mobiliser aux côtés des organisations lycéennes et étudiantes le 15 mars pour protester contre la nouvelle procédure d’affectation Parcours sup.
Tout en soutenant les organisations de jeunes, la FCPE redira haut et fort dans les cortèges qui se formeront ici ou là que le stress des parents est à son comble.
L’orientation subie sera, en effet, très forte à la rentrée 2018 pour des milliers de jeunes. Et comme la FCPE n’a cessé de le dénoncer, c’est l’avenir de la jeunesse que l’on sacrifie par manque d’engagement financier du gouvernement.

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8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 06:45

D’après les déclarations ministérielles « il y aura donc bel un bien un dispositif d’algorithmes locaux opérant un tri mécanique entre candidatures, selon des critères dissimulés aux lycéen·nes (et que) les algorithmes précis ne seront rendus publics qu’en cas de recours devant la justice administrative ! Le fonctionnement de la procédure de sélection et son calendrier varieront selon les disciplines, les départements, les universités et seront mis en œuvre sans délibération des instances locales démocratiquement élues : par pur refus de soutenir le service public, le gouvernement a remplacé le tirage au sort par une grande loterie du secret. »

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7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 08:24
Pour des débats publics enfin loyaux
Décembre 2017 : les médiateurs nommés par le gouvernement pour sortir de l’impasse Notre-Dame-des-Landes rendaient leur rapport et validaient la possibilité d’optimiser l’aéroport actuel. Janvier 2018, le gouvernement refermait enfin le dossier de transfert. L’effervescence médiatique s’est alors concentrée sur la Zad et l’expulsion -attendue voire exigée- de ses occupants. Mais il semble que personne n’ait lu et encore moins commenté les premières et dernières pages du rapport.

Décembre 2017 : les médiateurs nommés par le gouvernement pour sortir de l’impasse Notre-Dame-des-Landes rendaient leur rapport et validaient la possibilité d’optimiser l’aéroport actuel. Janvier 2018, le gouvernement refermait enfin le dossier de transfert. L’effervescence médiatique s’est alors concentrée sur la Zad et l’expulsion -attendue voire exigée- de ses occupants. Mais il semble que personne n’ait lu et encore moins commenté les premières et dernières pages du rapport. Les vraies leçons à tirer de ce cas d’école qu’est devenu NDDL sont pourtant là pour l’essentiel, en tout cas en matière de « dialogue environnemental », cette nouvelle expression dont tout le monde se gargarise.

Les rapporteurs affirment que la situation « résulte d’un processus de décision publique défaillant et inopérant » et que «  l’histoire de la Zad est celle d’une substitution du recours à l’action illégale, voire violente, à une opposition institutionnelle au projet, dont l’écoute n’avait pas été satisfaisante, faute d’un débat contradictoire». On ne peut être plus clair sur le diagnostic. La France est pourtant un des pays les mieux dotés en procédures qui devraient permettre de donner aux citoyens toute leur place dans la décision sur les grands projets: débat public, concertations préalables, enquêtes publiques, les outils sont là… mais les élus et les décideurs ne les voient que comme des passages obligés pour justifier leurs projets mais surtout pas pour les remettre éventuellement en cause.

Les médiateurs listent ensuite les principaux dysfonctionnements : « impacts environnementaux appréhendés de façon insuffisante et peu transparente », « traitement cloisonné des procédures », « faiblesse des évaluations préalables », « absence de débat sur les objectifs du programme » « insuffisance des évaluations des alternatives envisageables », « inadéquation de la méthode d’évaluation socio-économique » (celle qui préside à la Déclaration d’Utilité Publique) et « confusion entre l’État-maître d’ouvrage et l’État garant de l’intérêt public ». Qui parle depuis trois mois de cette analyse de fond ? Personne. Pourtant dans beaucoup de projets fortement contestés, le constat est identique.

Juste après la mort de Rémi Fraisse, F.Hollande avait demandé au gouvernement «  d’engager un chantier sur la démocratie participative (…) afin que sur chaque grand projet, tous les points de vue soient considérés, que toutes les alternatives soient posées, que tous les enjeux soient pris en compte mais que l’intérêt général puisse être dégagé ». En 2015, douze mouvements d’opposition à de grands projets avaient montré devant la commission présidée par Alain Richard qu’on retrouvait presque toujours ces mêmes ingrédients, pointés deux ans plus tard dans le cas de NDDL par les médiateurs. Nous avions aussi dénoncé des pratiques fréquentes et déloyales : refus de transparence, mensonges, conflits d’intérêts...

La commission Richard a abouti à des ordonnances qui prévoient un nouveau droit à l’initiative citoyenne permettant de saisir la Commission Nationale de Débat Public et un renforcement du débat en amont de la décision. Mais cela ne suffira pas si les pratiques des maîtres d’ouvrage et des instances en charge des débats ne changent pas. Et surtout si les propositions portées par les citoyens qui participent au débat public ne sont pas reconnues. Le barrage de Sivens a finalement été déclaré illégal par la justice, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été abandonné après un rapport montrant 14 ans après le débat public que le réaménagement de l’existant était bien une alternative. Dans les deux cas, il aura fallu s’opposer au démarrage des travaux par une occupation du site. Une « illégalité » décriée, conspuée, inacceptable nous a-t-on répété sur tous les tons. Aujourd’hui le mot d’ordre semble être «  plus de ZAD », nulle part, jamais. On vient d’ évacuer le site du Bois Lejuc à Bure...Mais quid des sanctions envers l’ANDRA, qui avait commencé des travaux illégaux ? Quid des engagements à ne plus bafouer les règles de transparence, de débat contradictoire et d’indépendance inscrites dans tous les textes officiels ? Quid de la responsabilité de ceux qui ont sciemment travesti la vérité dans le dossier de NDDL ? Silence radio.

La Commission Nationale du Débat Public est un des maillons dans la chaîne de la décision publique. Pour que les citoyens la considèrent vraiment comme une garante de leur droit à l’information et à la participation, le doute ne doit pas exister. Sa composition n’en fait pas par nature une Autorité Indépendante (on y trouve des élus, des représentants d’associations environnementales, du Medef, de la FNSEA etc ), il est donc capital qu’aucun soupçon de partialité ou d’intérêts même indirects ne puisse entacher ses travaux.

Le renouvellement en cours à sa tête illustrera l’orientation du gouvernement en matière de concertation. Le président  encore en exercice pour quelques semaines, ancien préfet, ingénieur en chef des ponts et chaussées et ancien directeur au ministère de l’équipement reconnaît aujourd’hui la « défiance générale des citoyens à l’égard des institutions et du débat public ». « Ceux-ci, dit-il, ont souvent l’impression d’être consultés sur un dossier alors que la décision est déjà prise. Que la question n’est plus de savoir s’il faut réaliser ou non le projet mais de comment il faut faire. ». Constat très juste, dressé d’ailleurs aussi par la Cour des comptes, mais Monsieur Leyrit s’exonère bien vite de sa propre responsabilité dans cet état de fait. Rappelons juste que dans le cadre du Débat sur les liaisons nouvelles ferroviaires Bretagne Pays de Loire, il a nommé pour une étude complémentaire deux experts dont l’objectivité pouvait être discutée du fait de leurs activités passées,  et qu’il a dans le cas de NDDL impliqué la CNDP dans la réalisation d’un document partial pour la consultation de 2016...

Qu’attendre des personnalités qui seront choisies par le chef de l’État et son gouvernement ? Qu’elles soient d’abord convaincues que le pouvoir des citoyens de décider et de contrôler est un droit constitutionnel, inscrit dans les articles 14 et 15 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et que l’intérêt général ne peut donc être défini par les seuls élus et porteurs de projets, surtout quand ils sont capables de biaiser les études. Qu’elles soient en capacité, par leurs expériences et leurs pratiques passées d’organiser une véritable participation en s’appuyant sur les compétences des citoyens sans les discréditer a priori au motif qu’ils ne porteraient que leur intérêt propre. Que l’on nous épargne les anciens préfets, les anciens maîtres d’ouvrage, les anciens directeurs de l’Équipement, tous décideurs formatés à la fausse participation et qui n’ont connu qu’un côté de la barrière…

Ce que nous demandons à cette instance, ce n’est pas qu’elle facilite « l’acceptabilité » d’un projet mais qu’elle fasse toute la lumière sur les alternatives, qu’elle confronte honnêtement les points de vue, qu’elle soit réellement indépendante. C’est dire si sa responsabilité est grande. Le décret ouvrant la possibilité pour les préfets de « déroger» à la réglementation, notamment en matière d’aménagement, d’urbanisme ou d’environnement suscite d’ores et déjà une grande inquiétude. L’annonce de la fermeture de lignes ferroviaires existantes sans débat public et sans bilan socio-économique des fermetures précédentes aussi. Comment ne pas voir le risque de discrédit total de la notion même de « dialogue environnemental », déjà bien mise à mal ?

Dans tous les conflits « environnementaux » en cours, les opposants ont participé activement au débat. Ils ont produit contributions et dossiers, ils se sont informés et formés sur des sujets très techniques en mobilisant des arguments solides ; bien loin de ne défendre que leur intérêt immédiat et particulier, ils ont été force de propositions alternatives, trop souvent méprisées. Ils n’ont pas déserté les espaces de démocratie participative. Cela n’a pas suffi. Le gouvernement saura-t-il tirer les bonnes leçons de Sivens, de NDDL ? La concertation honnête est-elle vraiment importante à ses yeux ? Ou bien cédera-t-il à la tentation de l’ordre à tout prix et aux lobbies multiples qui veulent garder le monopole de la décision en confisquant la notion d’Utilité Publique ? Il y a pour l’instant peu de signes encourageants venus d’en haut... Raison de plus pour rester extrêmement mobilisés et exigeants.

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